L'accord de compromis qui vient d'être signé par les dirigeants de la zone euro est-il une bonne chose ? Il y a des signes qui ne trompent pas : les bourses européennes ont bondi de joie à cette annonce (+5,66% à Madrid, +6,59% à Milan) comme elle le font lorsque elles apprennent une charrette de licenciements, appelée "plan social" dans la novlangue des financiers.

C'est donc une très mauvaise chose pour les peuples.

Faut-il s'en étonner ? On ne peut pas être déçu, car cela signifierait que l'on croyait à un changement de politique, et malheureusement certains copains croyaient au Père Noël, et y croient toujours, semble-t-il…

Moi je ne suis pas déçu, je suis en colère. Les sans papiers continuent à être foutus dehors, le SMIC n'est pas augmenté, ou si peu, l'activité économique ne sera pas relancée, et notre groupe GDR ne pèsera en rien sur les décisions de la gauche socialiste.

Pierre Zarka le faisait remarquer (Huma du 29/30 juin) : l'appel à permettre à une vraie gauche de faire pression sur le PS est inopérant, le PC a essayé durant soixante ans sans résultat, même quand il faisait 21% des voix, et le PS seulement 16%.

Je ne me reconnais pas dans cette majorité marécageuse, malgré l'insistance de mes dirigeants pour m'y englober. Je pense que l'attitude du PG est plus sérieuse : pas dans l'opposition (donc pas de grenades…) mais pas dans la majorité non plus, juste une force neuve, autonome, qui devra grandir encore jusqu'à devenir la véritable alternative à gauche.

À l'annonce de la fermeture du guichet SNCF de la gare d'Ambert, André Chassaigne est intervenu auprès de la direction régionale.

Celle-ci, par la voix de son directeur Jacky Lion, a convenu qu'il y avait bien un défaut de concertation (c'est le moins qu'on puisse dire…) et qu'il suspendait toute décision concernant ce bureau de vente d'Ambert.

Il promet, avant ce qu'il appelle une "consolidation du projet", d'ouvrir des concertations avec les élus du territoire, mais cela, pas avant septembre.

Avoir fait geler provisoirement ce projet est déjà une bonne chose, mais il faudra être vigilant, et se mobiliser le moment venu, pour appuyer cette démarche de notre député.

Sans appui populaire, même le meilleur député ne peut pas grand-chose…

Ça y est ! Il a récidivé ! Je parle de Mickaël Thébault, de France Inter, qui ce matin encore a parlé à deux reprises de numéro une…

Quelqu'un, parmi la cohorte de journalistes censés maîtriser notre belle langue française, peut-il lui dire une bonne fois pour toute que le mot "numéro" est masculin ?

Il ne restera plus, ensuite, qu'à corriger les nombreux cuirs, pléonasmes, janotismes et autres cuistreries…

Ce n'est pas très politique, je le sais bien, mais j'aime mieux parler de ça que du vote qui nous a été proposé.

(d'après la chanson de Vassiliu)

M. Costilhes né dans l'aisance
Voulait faire d'la politique
Car là, vraiment, c'est Byzance
Pour ramasser plein de fric

        (Refrain)
        C'était un pauv' gars
        S'appelait pas Armand
        L'avait pas d'mandat
        L'avait pas d'bilan

L'a voulu qu'ça saigne
En attaquant le député
Le Dédé Chassaigne
Mais en resta fort dépité

(au Refrain)

Le prétentieux Costilhes
L'a traité d'assassin
Il nous prend pour des billes

 Et se croit très malin

(au Refrain)

Il usa de tous les coups bas

 Ce menteur, ce sacripant

 Qui voulait un mandat

Mais qu'avait pas d'bilan

(au Refrain)

signé : Pierre Vassiliu

(pcc : Gérard Paturaud)

Le Parti socialiste, Europe-Ecologie-Les Verts et le Front de gauche se sont accordés pour que leurs candidats se retirent au profit du candidat de gauche le mieux placé lors du second tour des législatives, en Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Hauts-de-Seine.(l'Humanité du 13 juin 2012)

Lire la suite...