• Que les internes soient dans la rue ne me choque pas : après beaucoup d'années d'étude ils sont encore payés au lance-pierre et doivent un grand nombre d'heures, ils sont obligés à des gardes épuisantes avec trop peu de récupération.

    Mais que les mandarins, ces privilégiés, en profitent pour réclamer encore plus, voilà qui me déplait fortement ! Ces Messieurs vont continuer à s'offrir des dépassements d'honoraires de plus de 250%, puisque l'accord signé n'est guère contraignant, mais ils font semblant de croire qu'ils sont lésés pour réclamer davantage…

    Voici quelques anecdotes : au début des années 80, après une dépression, j'ai suivi une cure de repos d'un mois dans les Pyrénées.

    Le médecin qui dirigeait ce centre a envoyé un document à la sécu pour le remboursement de 15 consultations (une tous les deux jours…) alors que la seule consultation que j'ai eue était avec son adjoint le jour de mon arrivée… Cette fraude n'a pas eu de suite.

    Pendant l'année 87, je me suis fait opérer d'un ongle incarné, et ensuite j'ai eu 2 ou 3 séances de soins, gratuites, par une infirmière. Au cours de l'une de ces séances, le professeur qui m'avait opéré est passé dans le couloir par hasard et a regardé mon pied pendant 12 secondes. Cela m'a valu de payer une consultation de spécialiste de 100F.

    Enfin, plus récemment, opéré d'un cancer colorectal en mai 2004, j'ai dû subir une nouvelle opération au foie, par crainte de métastases, en septembre de la même année.

    J'ai dit à l'anesthésiste que le questionnaire qu'il me proposait était le même que celui qu'il avait rempli avec moi en mai, il n'a rien voulu savoir, et j'ai passé dix minutes à lui répéter la même chose.

    J'ai compris pourquoi lorsqu'il m'a réclamé 50€ pour sa consultation… Décidément, ils sont impayables ! 

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Au lent clocher de la vie,

    toutes les heures sonnent.

    L'âge sur nous s'appesantit,

    mais Louisette la bretonne,

    malgré ses 70 printemps,

    sa jeunesse vite évanouie,

    semble épargnée par le temps

    et reste toujours épanouie.

     

    Comme l'eau du Morbihan

    fait revivre toute fleur,

    que le pays des korrigans

    conserve ta fraîcheur.

    Partager via Gmail

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires