•  

    Le sable s’écroule en avalanche

     

    sur le rivage minuscule

     

    où trotte une jument blanche

     

    dans le bleu du crépuscule.

     

     

    Chevaux cabrés, de gros nuages

     

    la rattrapent au grand galop

     

    et poursuivent leur voyage

     

    dans le demi-jour plutôt falot.

     

     

    Comme ces violents orages

     

    fuyant vers l’horizon,

     

    ou ce cheval sauvage

     

    qui me donne le frisson,

     

     

    un jour, moi aussi, je partirai,

     

    abandonnant à la terre

     

    mes faiblesses, mes regrets,

     

    décidé enfin à me taire...

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    LIBERTÉ

     

     

    Obéis ! Disaient mes parents

     

    mais je n’étais qu’un enfant

     

     

    Obéis ! Me disait l’instit

     

    et je me sentais tout petit

     

     

    Obéis ! Disait la vieille baderne

     

    je m ‘emmerdais dans la caserne

     

     

    Obéis ! Disait le contremaître

     

    il fallait bien se soumettre

     

     

    Il n’y aura ni dieu ni maître

     

    pour dire ce qu’il faut faire

     

    je les envoie se faire mettre

     

    je m’occupe seul de mes affaires.

     

     

    ÉGALITÉ

     

     

     

     

    Oui ! Nous sommes tous frères

     

    disait le patron à ses ouvriers

     

    mais nous devions nous taire

     

    quand il avait fini de parler

     

     

    Sous les ponts le pauvre oublié

     

    a bien sûr les mêmes droits

     

    que les plus grands financiers

     

    c’est du moins ce que dit la loi

     

     

    FRATERNITÉ

     

     

     

     

    Qu’est-ce qui manque

     

    ici dans nos cités

     

    où règne la banque ?

     

    La fraternité.

     

     

    Chacun dans sa bulle

     

    à l’autre indifférent

     

    va et vient, circule,

     

    et surtout fait du vent.

     

     

    Il faut penser à l’autre

     

    qui s’étiole dans la misère

     

    quand certains se vautrent

     

    dans le luxe. Soyons frères !

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • La neige est tombée drue

     

    à gros flocons.

     

    Elle a envahi la rue

     

    de ses tourbillons.

     

     

    Le vent d’hiver se fait aigre.

     

    J’ai mal au ventre,

     

    les rares passants font vinaigre

     

    et chacun se rentre.

     

     

    Janvier se fait sévère,

     

    le sol bientôt sera gelé.

     

    Pour chanter comme un trouvère,

     

    vraiment, c’est pas gagné !

     

     

    La ville a prêté le flanc

     

    à cette avalanche.

     

    Ambert a toussé blanc,

     

    Ambert est blanche.

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Dans l’espace de la Ligue,

     

    à l’hôpital d’Ambert,

     

    des femmes sont assises,

     

    elles ont vaincu le cancer.

     

     

    Café servi par Monique,

     

    elles sourient, se regardent,

     

    ensemble elles font la nique

     

    à la vilaine camarde.

     

     

    La force qui les anime,

     

    c’est le besoin de vivre,

     

    elles vont faire de la gym

     

    car le sport les délivre.

     

     

    Dans l’espace de la Ligue,

     

    à l’hôpital d’Ambert,

     

    des femmes sont assises,

     

    elles ont vaincu le cancer...

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires