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Attente
Lors, j'habite un corps
qui ne m'appartient plus
même s'il palpite encore
et d'où je suis exclu.
Dans cette geole de verre
je suis dès lors reclus,
d'éparses douleurs perclus
m'empêchent de faire.
Mais c'est bien la poésie,
ma source de jouvence,
qui me donne l'énergie,
alors je chante, je danse.
Je tricote mes trochées
à l'endroit ou à l'envers ;
soyez bien accrochées
pour former de jolis vers.
De mon esprit bohème
et pour passer le temps,
j'invente des poèmes
tandis que la mort attend.
Pour passer le temps,
Pour passer le temps,
tandis que la mort attend ...
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