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    Fêter la saint Valentin

     

    quand on est amoureux,

     

    ici, au « beurre de thym »

     

    fait voir le ciel tout bleu.

     

     

     

    Olivia reine du lieu

     

    surveille, va et vient,

     

    le sourire lumineux,

     

    et voit que tout va bien.

     

     

     

    En cuisine chauffe le feu,

     

    le chef, des deux mains,

     

    réussit tout ce qu'il veut,

     

    sauces, poissons ou gratins.

     

     

     

    Que l'on soit jeune ou vieux,

     

    ici, au « beurre de thym »,

     

    vous serez comme un dieu,

     

    ici, vous irez vraiment bien.

     

     

     

     

     

     

     

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    Petit matin blafard,

     

    seul parmi six mille,

     

    enfumé de brouillard,

     

    dans les rues de la ville.

     

     

     

    On a sorti les poubelles

     

    dans la nuit noire,

     

    elles sont sentinelles

     

    au bord du trottoir.

     

     

     

    Le vent, que je déteste,

     

    me glace les oreilles.

     

    Je referme ma veste,

     

    en tout cas, ça réveille !

     

     

     

    Ambert sort du sommeil

     

    et secoue sa léthargie.

     

    Quand naîtra le soleil

     

    reviendra l'énergie.

     

     

     

    Une vitrine s'allume,

     

    la bonne odeur du pain

     

    que doucement je hume

     

    bientôt me donne faim.

     

     

     

    Ruelles du vieil Ambert

     

    parcourues d'un pas lent,

     

    dévalées à l'envers,

     

    parcours ambivalent.

     

     

     

    Sur son parvis posée

     

    puissante cathédrale

     

    à la tour décalée,

     

    silhouette animale.

     

     

     

    Voici la place st Jean,

     

    fontaine au bassin vide

     

    attend la pluie, attend,

     

    bien sûr elle est stupide.

     

     

     

     

     

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    La nuit c'est long

     

    la nuit c'est moche

     

    on tourne en rond

     

    ça s'effiloche…

     

     

     

    C'est le silence

     

    épais et lourd

     

    à quoi tu penses ?

     

    Le souffle court

     

     

     

    Le temps s'étire

     

    comme un linceul

     

    moi je chavire

     

    je me sens seul

     

     

     

    Les yeux ouverts

     

    il fait si noir

     

    c'est un calvaire

     

    Ah ! Quelle histoire…

     

     

     

    La nuit c'est long

     

    la nuit c'est moche

     

    on tourne en rond

     

    ça s'effiloche…

     

     

     

     

     

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  • Avec leur puissant instinct grégaire,
    bien sûr, ils veulent tous la paix.
    Alors pourquoi font-ils la guerre ?
    Voilà qui me laisse très circonspect.

    Ils ne font pas ce qu'ils disent,
    ils ne disent pas ce qu'ils font.
    C'est bien de la roublardise
    pour tous ces bas-de-plafond...

    qu'ils arrêtent de mentir
    à nos cons de citoyens
    et cessent de nous anéantir
    nous les Français moyens.

    Regardez-vous dans la glace
    messieurs les politiques,
    vous êtes dégueulasses
    avec vos mots emphatiques.

    Vous déplorez l'abstention ?
    Vraiment, vous êtes impayables
    Notre désespoir, notre humiliation,
    Vous en êtes tous responsables !

    Je voudrais une autre société
    que cette mauvaise ébauche,
    soyons les nouveaux Prométhée
    avec les forces de la vraie gauche !

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    Réunion publique le 19 novembre, à la maison des jeunes d'Ambert, tenue devant une maigre assistance composée surtout de sympathisants Front de gauche.

     

    André Chassaigne, constatant la réticence de l'auditoire a fusionner au deuxième tour avec la liste de ceux que les militants combattent au quotidien, nous dit :

    - Il faut bien que nous soyons élus pour pouvoir défendre les gens !

     

    Eh, non, Dédé ! C'est le contraire : il faut défendre les gens pour pouvoir être élu...

     

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