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Le clocher
Au clocher de l’existence
les battements du temps
égrènent leur sentence
Il est des heures noires
où l’on crie, on se fâche
on n’a que des déboires
Le glas sonne le deuil
qui étreint le coeur
et mouille l’oeil
Mais il est des heures bleues,
nirvana éphémère
où l’on est heureux
Le bronze ou l’airain
rythme nos émotions
mais ne dit pas si demain
nous donnera l’absolution
Au clocher de l’existence
les battements du temps
égrènent leur sentence...
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