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Le coup du coût...
Pierre Gattaz, le patron du MEDEF, ose tout, c’est même à ça qu’on le reconnaît. Il a perçu, en tant que directeur général de l’entreprise Radiall, une rémunération en hausse de 29 % en 2013, soit la modique somme de 420 000 euros...
Ce qui ne l’a pas empêché, toute honte bue, de lancer la veille, en tant que représentant du patronat, un appel à « la modération salariale » et à l'exemplarité. Il a pris la plume pour se justifier sur son blog. « Quand on crée de la richesse, on la distribue » ose écrire le chef du patronat. Drôle de lecture marxiste, quand on sait que sur la même période, les salaires de ses employés n’ont augmenté que de 3,3% alors que les dividendes octroyés aux actionnaires ont grimpé de 76%.
Car l’activité du groupe Radiall, dont le chiffre d’affaires a bondi de 27% en quatre ans, aurait dû générer ce que Pierre Gattaz qualifie de « terrain favorable à l’embauche ». Or, sur la même période, non seulement l’effectif du groupe a diminué, mais il a enregistré un bond dans les recours à l’intérim. Pourtant, le patron du Medef l’assure : « oui, grâce au pacte de responsabilité, nous créerons 1 million d’emplois net d’ici à 2020 ». Si Pierre Gattaz le dit…
Sources : l'Huma et Le Canard
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