• Le mot qu'il faut

    C’est bien connu, les journalistes ont des tics de langages et, bien qu’ils s’en défendent, réutilisent les clichés à la mode.

    Ainsi, il y a beaucoup de cerises sur beaucoup de gâteaux, certaines infos sont « récurrentes » et donc « tournent en boucle », ou encore le goût du luxe est du « bling bling ».

    Mais ce qui n’est qu’un exercice de style mal maîtrisé devient agaçant et très révélateur d’un état d’esprit lorsque les termes employés pour dépeindre notre société sont détournés de leur vrai sens.

    Par une sorte d’euphémisme permanent, les dictateurs sont ceux qui vivent en général dans des pays qui n’ont pas choisi « la concurrence libre et non faussée », les autres sont, au mieux, des dirigeant s à poigne ou autoritaires, et au pire, des autocrates, terme un peu plus édulcoré, même si le sens est identique. Étonnant, non ? Comme dirait Desproges.

    Ce qui me frappe dans les événement du Maghreb et du Proche-Orient, c’est l’utilisation du mot « contagion » pour évoquer ce qui s’y passe et la transmission de leur expérience à d’autres populations.

    La contagion s’applique à des maladies qui se transmettent, et par extension, à quelque chose de malsain.

             On voit par ce lapsus l’opinion de nos politiques et des journalistes qui les reflètent sur ces mouvements de libération qui secouent les peuples…

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