Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont

Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front.
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,
C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche.

Ceux dont le cœur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! Les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.

                                                                                      Victor Hugo, les châtiments.

Rien de tel que cette citation pour illustrer le combat des PSA, qui sera difficile, n'en doutons pas. Ils ne sont pas sûrs de gagner, mais ils se battent pour sauver des emplois, et au-delà, l'économie française tout entière.

Les capitalistes exigent obstinément une baisse du coût du travail, alors que cette "solution" amène inexorablement, depuis des années qu'elle est appliquée, une récession et un manque de débouchés.

On dirait ces mouches et ces guêpes, venues chez nous l'été par la fenêtre ouverte, incapables de retrouver la sortie, et butant contre la vitre, encore et encore…

Les partis de la gauche européenne, réunis en Grèce, ont décidé d'une initiative citoyenne (referendum) pour exiger la création d'une banque publique européenne, qui sera au service du développement social et non à celui des actionnaires qui se goinfrent.

Ça nous promet du boulot dès la rentrée, pour collecter 1 million de signatures dans 7 pays différents !

Alors, on s'y colle ? On commence maintenant ?