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Cette nuit, un homme m'a réveillé en pénétrant dans mon domicile : il cherchait de l'argent. Alors je me suis levé et j'ai cherché avec lui.
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Venus au pays basque
les marcheurs du jeudi,
toujours un peu fantasques,
ont apprécié Euskadi.
Basque français ou espagnol,
c'est une même identité
pastorale ou agricole,
ou même urbanisée.
Reflet de magnolia
dans l'eau d'une vasque
voici la belle Aurélia
notre guide basque.
Elle nous fait apprécier
une région pittoresque
à l'architecture ciselée
de douces arabesques.
Des vertes prairies
où paissent les manès
au littoral de Getary
petit port de pêche.
Des basques en béret
jouant sur la place libre,
le fronton ou le trinquet,
c'est tout un art de vivre.
Sur les pentes de la Rhune
où s'ébattent les pottoks
on n'y va pas pour des prunes
parmi les énormes rocs.
Sous un ciel ensoleillé
marchons avec courage
et restons émerveillés
même sous la pluie d'orage !
Pour ces beautés je craque
et je reste en émoi
comme Cyrano de Bergerac
qui touche à la fin de l'envoi.
Visitons Biarritz et Bayonne.
Ces deux villes rivales
pour nous se pomponnent
et restent sans égales.
Et nous quittons Omordia
dans ce village de Sare.
Grand merci à toi Aurélia,
nous sommes sur le départ.
Comme des gens raisonnables,
remettons notre masque
pour quitter ce lieu admirable.
N'oublions pas le pays basque !
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Pierre Gattaz, le patron du MEDEF, ose tout, c’est même à ça qu’on le reconnaît. Il a perçu, en tant que directeur général de l’entreprise Radiall, une rémunération en hausse de 29 % en 2013, soit la modique somme de 420 000 euros...
Ce qui ne l’a pas empêché, toute honte bue, de lancer la veille, en tant que représentant du patronat, un appel à « la modération salariale » et à l'exemplarité. Il a pris la plume pour se justifier sur son blog. « Quand on crée de la richesse, on la distribue » ose écrire le chef du patronat. Drôle de lecture marxiste, quand on sait que sur la même période, les salaires de ses employés n’ont augmenté que de 3,3% alors que les dividendes octroyés aux actionnaires ont grimpé de 76%.
Car l’activité du groupe Radiall, dont le chiffre d’affaires a bondi de 27% en quatre ans, aurait dû générer ce que Pierre Gattaz qualifie de « terrain favorable à l’embauche ». Or, sur la même période, non seulement l’effectif du groupe a diminué, mais il a enregistré un bond dans les recours à l’intérim. Pourtant, le patron du Medef l’assure : « oui, grâce au pacte de responsabilité, nous créerons 1 million d’emplois net d’ici à 2020 ». Si Pierre Gattaz le dit…
Sources : l'Huma et Le Canard
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