• CRISE et vertige

     

    Avec une constance remarquable, Nénesse et son calife Fillion accentuent une politique suicidaire : asphyxier la croissance, ce qui nous conduit inexorablement dans une spirale de récession.

     

    Prendre 12 milliards aux ménages, c'est bloquer la consommation, qui tuera à son tour la production, et donc la croissance, cette fameuse croissance que notre Zébulon jurait d'aller chercher avec les dents…

     

    A contrario, la Belgique sans gouvernement n'a pas osé prendre de mesures d'austérité, et … son PIB a connu une hausse de 0,7% au deuxième trimestre !

     

     

    Le chômage a fait un bond, chez nous, malgré les techniques toujours plus sophistiquées pour planquer les statistiques sous le tapis, prouvant ainsi la nocivité des soins apportés à l'économie par nos Diafoirus.

     

    Non, redisons-le nettement : la règle d'or est une sottise, le budget d'un état n'est pas le même que celui d'un ménage, il peut agir sur ses recettes, ce qu'il ne veut pas faire pour épargner les "Marchés". D'ailleurs, pas besoin de l'inscrire dans la constitution, elle existe dans le traité européen, elle s'appelle "pacte de stabilité et de croissance" et elle lui interdit tout déficit supérieur à 3% du PIB.

     

    Il s'agit donc d'une nouvelle campagne d'intox, destinée à nous faire accepter les mêmes sacrifices à sens unique : lourdes ponctions sur les ménages modestes, égratignures sur les très riches (200 millions de taxes, alors qu'on venait de leur offrir 2,3 milliards cet été).

     

    Le pouvoir d'achat a une nouvelle fois reculé de 0,6% cette année, comme il le fait depuis maintenant 4 ans, hormis un léger rebond en 2009.

     

    La crise est bien installée et va s'amplifier, nous assistons à un début d'effondrement du capitalisme, pris dans ses propres contradictions, tel le serpent Ourobouros qui se mord la queue et se dévore.

     

    Politiquement, il est temps d'appuyer sur l'accélérateur, d'élargir le Front de Gauche, d'accueillir le M'PEP, mouvement qui frappe à la porte depuis un bon moment. Or, si l'on entend un peu les communistes au plan national, (à condition de lire l'huma, bien sûr) quel silence sur notre territoire du Livradois-Forez, entre Thiers et Ambert !

     

    Si nous ne sommes pas capables de nous exprimer, alors nous subirons, comme c'est synthétisé dans un dessin du Canard Enchaîné du 24 août, où l'on voit 3 richissimes disant : "nous, on veut bien donner le pourboire si les Français règlent la note".

     

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