Il y a des jours où tout commence bien, on apprend des nouvelles qui réjouissent le cœur, l'espoir grandit, le soleil brille, …

Ainsi, un groupe d'une trentaine de députés, s'appelant "la gauche populaire", qui gravite dans un grand parti  se disant socialiste ou dans son environnement proche, et dont les chefs se prétendent à gauche, vient de lancer un appel à combattre l'austérité, car, disent-ils, l'austérité conduit…

Conduit à quoi, au fait ? à la misère ? à une vie plus difficile ? à un chômage renforcé ? à un rétrécissement de l'activité ? Des yeux commenceraient donc à s'ouvrir ? Hélas ! Toute médaille a son revers, et la fin de la phrase est … conduit aux populismes.

Et dans la bouche de ces gens-là, on sait ce qui est sous-entendu par ce terme péjoratif : l'amalgame habituel du populisme des Le Pen, qui attise les frustrations, le racisme, la xénophobie, le "tous pourris" avec la simplicité populaire des mesures proposés par le front de gauche.

Décidément, non, ce n'est pas avec les socialistes qu'il faut s'allier, ils ne nous respectent pas. Formons des listes autonomes et allons courageusement à la bataille. Nous perdrons des élus ? Nous en perdrons bien davantage si nous reconduisons l'alliance traditionnelle qui nous mène à l'abîme.

Donnons un coup de balai, il est nécessaire, nous pourrons ensuite reconstruire pour abolir / supprimer/ remplacer/ dépasser/ éradiquer le capitalisme (rayer la mention inutile).