• Je voudrais rajeunir

    Mais je ne sais comment

    Pouvoir (enfin) alunir

    Sur un monde clément

     

    Avec cette neuve jeunesse

    Voir sur une autre terre

    S'épanouir les princesses

    Oui je serais globe-trotter

     

    Je quitterais pour toujours

    Ce monde d'apparences

    J'irais vite faire l'amour

    Avec la belle espérance

     

    Ce monde que je quitte

    Devient irrespirable

    De son devoir admirable

    Chacun se tient quitte

     

    Dans les jardins de Tarbes

    Où je rêverais, égoïste,

    Je couperais ma barbe

    De repenti terroriste

     

    Jamais plus ne porterais

    Fanion ou banderole

    Jamais plus ne jouerais

    Une posture ou un rôle

     

    Ce monde nouveau

    Taillé à notre mesure

    Où tout sera très beau

    Sera notre sépulture

     

    Mais avant de mourir

    Je dois finir ma tâche

    Toujours te redire :

    Je t'aime, sans relâche.

     

     

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  • D'une enjambée alerteMarcher

    Quand vient la nuit

    Dans les rues désertes

    Je trompe mon ennui

     

              D'un pas si lourd

              je vais et chemine

              Et je reste sourd

              Tout  seul je rumine

     

                        Pourquoi ce spleen

                        Qui lentement me ronge

                        Dans l'ombre opaline

                        Tout n'est que songe

     

    Seule surnage

    MarcherEn une buée légère

    Ta tremblante image

     

    Qui m'est si chère.

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  • Mes cauchemars grouillent

    D'affreux visages grimaçants

    Mes souvenirs s'embrouillent

    En brefs éclairs dissonants

     

    De cet épais fatras futile

    Émerge ton doux sourire

    Dissipant vite l'inutile

    Et venant le contredire

     

    Je suis comme un enfant

    Qu'un visage connu rassure

    Et ainsi me réchauffant

    Je reconnais ta figure

     

    Je ne regrette vraiment rien

    À l'instant de faire les comptes

    Depuis les temps très anciens

    Où je n'avais que mécomptes

     

    Mon cœur réduit en poudre

    Je ne croyais plus à l'amour

    Provoquant le coup de foudre

    Et qui dure toujours toujours…

     

    J'ai raté la première période

    Ma vie n'était qu'une gueuse

    Mais voici le deuxième épisode

    Qui me fera une fin heureuse.

     

     

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  •  

     

    EN PAYS CATHARE

     

    Dans ce vieux pays Cathare

    Où sont blotties les capitelles,

    Dans cette Montagne Noire

    Qui nous paraît si belle,

     

    Dans ce paysage de l'Aude

    Qu'une douce lumière irrigue,

    Avant les heures chaudes

    Marchons dans la garrigue.

     

    Flottant entre Sète et Toulouse

    Le canal s'étend de tout son long.                      EN PAYS CATHARE

    Il faut que le ciel opalin recouse

    Les berges au fond de l'horizon.

     

    Vers le lac de Cammazes

    Qui paisiblement s'endort,

    Très peu de soleil embrase

    La sombre vallée de Sor.

     

    Avant que les cloches sonnent

    Notre groupe de routards

    Visite la cité Carcassonne

    Et ses imposants remparts.

     

    Quatre tours donnent le vertige

    Perchées toutes sur une crête,

    À la fois gardiennes et vestiges,

    Elles surveillent toujours prêtes.

     

    Caunes-Minervois et son abbatiale

    Le cloître des moines Maurice                               EN PAYS CATHARE

    Minerve antique cité médiévale

    Albigeoise et protectrice.

     

    On apprécie ces merveilles,

    Murs, gargouilles et citadelles

    Malgré le manque de soleil

    Au fond des étroites ruelles.

     

    Ma chanson ne serait pas finie

    Si j'omettais Cécile et Nicolas

    Ainsi que Delphine et Anne-Sophie

    Qui ont, quel bonheur, guidé nos pas

     

    Sans doute nous reviendrons

    Dans ce vieux pays Cathare

    Et le souvenir en garderons

     D'un lieu à l'étrange beauté

     

    EN PAYS CATHARE

     

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  • Je connais une boulangerie

    Où l'accueil est agréable

    On y échange des plaisanteries

    Et des propos affables.

     

    Cette odeur de bon pain

    émanant du fournil

    Flatte le nez des copains,

    Des passants, des gentils.

     

    Dans la boutique s'affairent,

    Servant pains et gâteaux,

    De prestes boulangères

    Formant un joli tableau.

     

    Baguette ou pain Pagnol

    J'y vais tous les jours

    À pied, sans bagnole,

    Sans faire de détour.

     

    Les gâteaux appétissants

    Font saliver d'avance

    Et les sourires craquants

     

    Me rappellent mon enfance.

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