• "longtemps je me suis couché de bonne heure…" disait Proust en incipit dans "du côté de chez Swan".Pour moi, c'est seulement depuis quelques années, parce que je trouve de moins en moins d'intérêt à la télé : émissions banales voire carrément débiles, animateurs qui se prennent pour des vedettes, publicité récurrente si envahissante…

    au lit tôt avec un bon bouquin, ç'est mieux pour ma santé.

    Mais voilà, le mauvais côté des choses, c'est que je suis aussi réveillé de bonne heure. Je me lève et je contemple la nuit. Ça me donne parfois des idées, comme ce haïku :

     Terre éclaboussée

     La lune rit dans ses moustaches

     

     Ronde Joconde

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  • Lefbvre, ancien ministre sarkoziste, déclare, dans La Montagne du 10/8/13, que "la délinquance en col blanc, la délinquance financière n'a rien à faire en prison."

    Évidemment, la prison c'est pour les syndicalistes qui défendent leur entreprise et le font savoir en renversant parfois quelques potiches de fleurs…

     

    Lefebre, toujours utile à la dictature des marchés financiers…

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  • Sur le site du nouvel observateur "rue 89", un article sur la "chasse au Sarko" est illustré par le corps de saint Sébastien, abattu à coup de flèches et devenu par la suite patron des archers.

    La droite en fait un martyr, et accuse la gauche de vouloir le "tuer" (au sens métaphorique, bien sûr). Que je sache, le conseil constitutionnel n'est pas vraiment composé de révolutionnaires, non ? Ou alors, j'ai rêvé…

     

    Quoi qu'il en soit, Sébastien est un saint thaumaturge, censé protéger de la peste. Voir Sarko nous protéger de la peste est plutôt marrant, lui qui nous a apporté le choléra…

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  • Sur le blog du PS ambertois (www.partisocialisteambert.fr) un article paru le 19 juin fait montre d'un grand mépris pour les électeurs Front de Gauche. Tombé dessus par hasard, j'ai rédigé le 27 un commentaire argumenté, sans concession mais poli et non injurieux, pour remettre les choses à l'endroit.

     

    Depuis, j'attends que le monsieur veuille bien accorder son "exeat" à mon billet, mais rien ne vient. Peut-être a-t-il une conception particulière de la liberté d'expression ? Mais ne soyons pas mauvaise langue, peut-être est-il en vacances. Quoi qu'il en soit, voici mon commentaire :

     

    Monsieur,

     

    Je ne vous connais pas, mais je sens que je vais beaucoup aimer ce que vous faites. Pour prétendre que le Front de Gauche et le Front National ne seraient qu'une même version d'un populisme exacerbé, il faut, soit ne pas connaître les programmes respectifs de ces deux groupes, ce qui est difficile à croire venant d'un homme rompu à la politique depuis des années, soit commettre une vilenie et une provocation qui ne vous grandissent pas.

    D'autres avant vous s'y sont risqués, ça n'en fait pas pour autant une vérité. Vous méprisez vos électeurs Front de Gauche, qui ont des "votes poubelles", selon vous, mais votent régulièrement pour un candidat socialiste au deuxième tour, loyalement, la preuve la plus récente par l'élection de François Hollande, à qui le Front de Gauche a apporté 4 millions de voix.

    Il semble bien que vous êtes devant un choix cornélien : soit rabattre votre caquet et respecter un peu mieux des gens de gauche qui ne pensent pas comme vous, soit vous attendre, si vous continuer à les mépriser, à être battus dans les élections à venir. Mais je pense  qu'alors, au lieu de vous interroger sur vos actions, vous les rendrez responsables de la montée de l'extrême droite… 

     

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  • Bien souvent le jeudi matin

    Ramenant mes vieux bouquins,

    Il m'arrive de croiser un regard

    Gai et vif tel celui du renard.

    Il est réconfortant et peu banal…

    Tu es toujours là, Brigitte, mon amie,

    Tu m'accueilles d'un sourire amical

    Et ça fait du bien, je t'en remercie.

     

     

    Patricia, ombre et amie fidèle

    À l'œil noir, Patricia la rebelle,

    Tu es là toi aussi, précise,

    Remettant en place l'imprudent

    Innocent qui dirait des sottises

    Car tu ne lâches rien évidemment.

    Il me faut des amies et des livres,

    Alors, avec vous c'est la joie de vivre.

     

     

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