• Souvenez-vous qu'elle a qualifié Mandela de terroriste et qu'elle a pris le thé avec Pinochet, ce tortionnaire et assassin. 

     

    Comment lui rendre hommage ? En privatisant ses obsèques. Faisons jouer la concurrence et allons au moins offrant. C'est ce qu'elle aurait voulu.

    KEN LOACH

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  • Quand j'ai appris la mort de Thatcher, je me suis écrié –"Ah ! La salope ! Elle aurait dû crever plus tôt !"

    J'ai pensé que beaucoup de mes camarades révolutionnaires avaient dû ressentir la même chose, en se souvenant de la dure répression contre les mineurs britanniques, en se rappelant l'agonie de Bobby Sands, qu'elle a laissé crever en prison…

    Mais je me suis ravisé, car mes camarades ont mis de l'eau dans le vin de leurs discours. Ils ont fait la fine bouche devant le mot "salopard" décerné par le front de gauche aux 17 ministres européens qui ont décrété la mort du peuple chypriote.

    Un autre de mes camarades, et non des moindres, a jugé outrancier le terme "coup de balai" pourtant utilisé dans le passé notamment par … le Parti Communiste…

    Et j'ai bien vu qu'à notre époque euphémisante, qui appelle "partenaires sociaux" des adversaires de classe, ou "plan de sauvegarde de l'emploi" ce qui n'est qu'une vulgaire charrette de licenciement, il ne faisait pas bon s'indigner, comme le préconisait Stéphane Hessel, et d'utiliser des mots crus et vrais.

    Et apparemment, je ne suis pas le seul, allez voir sur le site de l'Huma les commentaires à ce propos…

    Néanmoins, moi je continuerai à dire des gros mots, révolution, capitalisme, marxisme, lutte de classe…

     

     

     

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  •      J'ai écouté ce matin, sur France Inter, l'interview d'André Chassaigne ( téléphonique) par Pascale Clark. Je suis catastrophé… Il s'agit du flingage en règle du représentant du Front de gauche qui avait parlé de "grand coup de balai", en opposant "petites phrases" ou "phrases outrancières" de celui-ci à la politique sérieuse du PC (nous ne sommes pas dans l'opposition, il faut rassembler, avoir des idées nouvelles, etc.)

    Comment peut-on se fourvoyer ainsi, croire encore que l'on peut infléchir la politique du PS, qui a choisi depuis belle lurette "Les Marchés" contre l'Humain, alors que nous n'avons pas réussi à l'époque du programme commun, avec un poids électoral de 20 à 25% ?

    Le PC tout seul pèse actuellement moins de 2%, avec le Front de gauche 11 à 12%, avec le PS, là est la question ! Pour certains dirigeants du PC, le Front de gauche est un alibi, un faux nez, officiellement, on est pour, dans la pratique on le fait là où on est assez fort pour le dominer, ailleurs on n'agit pas.

    Cette interview est un excellent moyen pour continuer à décourager tous ceux qui voudraient changer de système, et passer à la VIème République.

    Je prédis une véritable catastrophe lors des prochaines échéances électorales, pour la gauche en général, et le PC en particulier.

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  • Pour le problème d'argent du gouvernement chypriote, je sais que ce n'est pas vraiment la solution mais, en attendant de trouve la bonne, il peut toujours essayer de "taper" les copains. Quelques potes à interpeller :

     

    Carlos Slim, 69 milliards de dollars.

    Bill Gates, 66 milliards de dollars.

    Warren Buffett, 44 milliards de dollars.

    Bernard Arnault, 41 milliards de dollars.

    Larry Ellison, 41 milliards de dollars.

    Amancio Ortega, 37,5 milliards de dollars.

     

    Céder un petit milliard n'écorcherait même pas leur argent de poche… Mais j'y pense, s'ils ont accumulé tant d'argent, c'est que ce ne sont pas des copains !

    Bon sang, je me disais aussi…

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  • "La musique creuse le ciel"

     (Baudelaire)

     

    …Les sons pour creuser les évidences, et les mots pour décrire les maux.

    Voici que vient le temps des cinq phonies : le son, la voix qui montre la voie, mais aussi la musique et le cri, le bruit et le râle qui sont cacophonie.

    Les rumeurs du monde bourdonnent en fond sonore et je m'égosille et je m'éraille à crier le danger.

    Personne n'écoute, chacun va son petit bonhomme de chemin, son petit chemin bonhomme, solitaire et besogneux.

    On a jeté des pierres dans mon jardin secret, il y pousse maintenant des orties. C'est peut-être ça mourir un peu ?

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