• 24 avril, sur France inter, Dominique Ceux du journal "Les échos" nous fait son cours d'économie habituel. C'est lui qui a remplacé le très droitier Jean-Marc Sylvestre pour nous révéler la bonne parole.

    Il est moins caricatural, mais … aussi "expert", si l'on ose dire. Il nous apprend qu'en France il y a beaucoup trop d'opticiens, et c'est pour ça que les lunettes sont chères, car, dit-il, chacun n'en vend que 2 ou 3 par jour.

    Sous-entendu : tout ce qui est rare est cher. Moi je croyais bêtement que l'offre globale étant nombreuse, le prix des lunettes aurait dû baisser, pas vous ?

     

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  • PSA

    Pendant que les ouvriers de PSA Aulnay continuent leur lutte courageuse pour sauver l'entreprise et leurs emplois, les affaires continuent : grosse publicité sur les chaînes publiques pour la banque PSA et son livret d'épargne "distinguo".

    Le groupe n'a pas d'argent pour garder l'usine de production, mais en dépense pour de la spéculation financière, et, ce qui ne gâte rien, avec l'argent des contribuables qui a servi à renflouer les banques sans contrepartie !

    Elle est pas belle, la vie ? L'immoralité du capitalisme est véritablement monstrueuse. Mais qu'attend-on pour un grand coup de balai ?

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  • En lisant le dernier numéro de "Regards sur l'Auvergne", l'organe de la fédé PCF 63, j'ai cru m'être trompé de parti : on y éreinte consciencieusement Mélenchon, notre allié avec qui nous avons créé le front de gauche.

    Outre de petites choses comme "le coup de balai" (pourtant parfois évoqué par le PS ou … le PC sans avoir soulevé d'objection jusqu'ici) on y reprend sans vérifier à la source la calomnie de "purification éthique" de Lilian Alemagna dans Libération, cet amalgame odieux avec la purification ethnique des nazis.

    Or, Mélenchon a parlé de purifier l'atmosphère politique insupportable, ce qui n'est pas vraiment la même chose.

    Mais ce n'est pas la première fois que nous crions avec les loups, et nous sapons patiemment le front de gauche, à petites touches, pourtant la seule formation d'importance qui lutte contre les forces libérales, et dont nous faisons partie.

    Inconséquence ? Aveuglement ? Comment dit-on, déjà ? Se tirer une balle dans le pied, ou mieux, scier la branche sur laquelle nous sommes assis…

    Comme disait Voltaire : "Seigneur, protégez-moi de mes amis, mes ennemis, je m'en charge."

     

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  • Dans une manifestation contre la réforme Sarkozy concernant la retraite, en 2010, un militant avait jeté un œuf sur le trottoir, devant la sous préfecture d'Alès, dans le Gard.

    Ce geste impardonnable vient d'être condamné par la justice : 1000€ d'amende, plus 100€ à chacun des 12 policiers qui auraient été "éclaboussés" par le "projectile" et 5 ans d'inéligibilité.

    Par ailleurs, des tortionnaires et assassins, tels que Pinochet ou Thatcher, sont morts de vieillesse dans leur lit, tranquillement, sans même pouvoir se rappeler leurs crimes…

    Voilà qui me rappelle une réflexion d'Anatole France :

    «La majestueuse égalité des lois interdit aux riches comme aux pauvres de coucher sous les ponts, de mendier dans la rue et de voler du pain.»

    Et dire que certains, aujourd'hui, ne croient pas à la justice de classe, ni à la lutte du même nom…

     

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  • Il y a des jours où tout commence bien, on apprend des nouvelles qui réjouissent le cœur, l'espoir grandit, le soleil brille, …

    Ainsi, un groupe d'une trentaine de députés, s'appelant "la gauche populaire", qui gravite dans un grand parti  se disant socialiste ou dans son environnement proche, et dont les chefs se prétendent à gauche, vient de lancer un appel à combattre l'austérité, car, disent-ils, l'austérité conduit…

    Conduit à quoi, au fait ? à la misère ? à une vie plus difficile ? à un chômage renforcé ? à un rétrécissement de l'activité ? Des yeux commenceraient donc à s'ouvrir ? Hélas ! Toute médaille a son revers, et la fin de la phrase est … conduit aux populismes.

    Et dans la bouche de ces gens-là, on sait ce qui est sous-entendu par ce terme péjoratif : l'amalgame habituel du populisme des Le Pen, qui attise les frustrations, le racisme, la xénophobie, le "tous pourris" avec la simplicité populaire des mesures proposés par le front de gauche.

    Décidément, non, ce n'est pas avec les socialistes qu'il faut s'allier, ils ne nous respectent pas. Formons des listes autonomes et allons courageusement à la bataille. Nous perdrons des élus ? Nous en perdrons bien davantage si nous reconduisons l'alliance traditionnelle qui nous mène à l'abîme.

    Donnons un coup de balai, il est nécessaire, nous pourrons ensuite reconstruire pour abolir / supprimer/ remplacer/ dépasser/ éradiquer le capitalisme (rayer la mention inutile).

     

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