• Je vais sûrement passer pour un horrible réac et un macho irrécupérable, mais je ne suis pas du tout convaincu de la nécessité d'abolir la prostitution.

    En Suède, puis en Norvège, qui se sont engagées sur cette voie, on parle de succès. En effet, la prostitution de rue a bel et bien disparu, mais les prostituées exercent toujours, en situation beaucoup plus précaire et en prenant des risques pour leur santé et même pour leur vie.

    La Suisse, elle, a opté pour la légalisation, ce qui permet le contrôle médical et la protection des travailleuses du sexe. Quant à la France, c'est l'hypocrisie qui règne : le client peut subir une amende et le fisc prélève des impôts sur les filles !

    Vouloir abolir la prostitution par des textes de loi est sans doute très moral, mais ne résoudra rien, il s'agit de prendre en compte tous les paramètres. L'harmonie ne règne pas forcément dans tous les couples, une certaine misère sexuelle existe aussi. Tous les clients ne sont pas des proxénètes violents, il y a des gens en manque et qui viennent chercher autant, et parfois plus, de réconfort que de sexe.

    On ne peut pas changer une situation difficile d'un trait de plume, sans réfléchir d'abord aux conséquences. 

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Qu'est-ce qui coûte cher, et pèse lourdement sur la compétitivité des entreprises ? Les tenants du capitalisme, les patrons, les experts, la droite et son extrême, et même les gens qui n'en savent rien mais répètent ce qu'ils ont entendu à la télé, nous le disent : c'est l'augmentation du SMIC.

    Perdu ! Sa récente augmentation, trop faible, mais un peu plus de 700 millions quand même, s'applique à 3,5 millions de personnes.

    Cette même somme équivaut à la dépense 2011 due au bouclier fiscal, mais pour seulement 13 000 bénéficiaires !

    Ceux qui coûtent le plus cher, au détriment de la France, ce ne sont pas les smicards, ce sont les actionnaires.  

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Marisol Touraine, notre nouvelle et sémillante ministre de la santé, veut s'attaquer aux dépassements d'honoraires, qu'elle juge souvent abusifs.

    Ça tombe bien : son frère, Philippe Touraine, est professeur de médecine, et il affiche des consultations privées de 130 à 150€, soit presque 6 fois le tarif de base de remboursement de la sécurité sociale…

    Elle peut toujours lui en parler, lors d'un prochain repas de famille ?

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Olivier Ferrand, ce brillant socialiste qui voulait délaisser les classes populaires pour cause d'abstentionnisme aggravé, qui importait ses idées des USA, l'intello bobo de Terra Nova, a donc cassé sa pipe.

    Ce Ferrand-là, "itinéraire brisé d'un espoir politique" selon Le Figaro (on a les soutiens qu'on mérite) pour nous ne sera jamais maréchal…

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • L'accord de compromis qui vient d'être signé par les dirigeants de la zone euro est-il une bonne chose ? Il y a des signes qui ne trompent pas : les bourses européennes ont bondi de joie à cette annonce (+5,66% à Madrid, +6,59% à Milan) comme elle le font lorsque elles apprennent une charrette de licenciements, appelée "plan social" dans la novlangue des financiers.

    C'est donc une très mauvaise chose pour les peuples.

    Faut-il s'en étonner ? On ne peut pas être déçu, car cela signifierait que l'on croyait à un changement de politique, et malheureusement certains copains croyaient au Père Noël, et y croient toujours, semble-t-il…

    Moi je ne suis pas déçu, je suis en colère. Les sans papiers continuent à être foutus dehors, le SMIC n'est pas augmenté, ou si peu, l'activité économique ne sera pas relancée, et notre groupe GDR ne pèsera en rien sur les décisions de la gauche socialiste.

    Pierre Zarka le faisait remarquer (Huma du 29/30 juin) : l'appel à permettre à une vraie gauche de faire pression sur le PS est inopérant, le PC a essayé durant soixante ans sans résultat, même quand il faisait 21% des voix, et le PS seulement 16%.

    Je ne me reconnais pas dans cette majorité marécageuse, malgré l'insistance de mes dirigeants pour m'y englober. Je pense que l'attitude du PG est plus sérieuse : pas dans l'opposition (donc pas de grenades…) mais pas dans la majorité non plus, juste une force neuve, autonome, qui devra grandir encore jusqu'à devenir la véritable alternative à gauche.

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique