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Par Gerard63 le 13 Novembre 2021 à 05:47
La nuit s’esquive
sur la pointe des rêves
l’aube arrive
le jour se lève
Malhabile
je sors de ma bulle
instant fragile
où tout bascule
De mes rêves encore ivre
j’ai rompu l’équilibre
avant j’étais libre
maintenant je dois vivre.
Grouge
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Par Gerard63 le 10 Novembre 2021 à 07:57
J’ai traversé ta nuit
sur la pointe des mots
le temps d’un vrai
qui passait
teintes suggérées
de l’instant
les phrases les mots
tous ces phares
qui incisent la nuit
appel de phrases
secoue l’inertie des choses
le poème est un
tableau qui bouge
le matin du monde
Gérard Paturaud, dit Grouge
Poème « recomposé » avec des fragments pris dans la revue de poésie « Libelle N° 335 ». Merci à Mazouz, Mouchal, Maier, Prades, Ménaché, Magtyar, Morin et Manyach.
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Par Gerard63 le 6 Novembre 2021 à 10:33
Laisser courir la plume
sur le papier rugueux
pour qu’une idée allume
le cerveau fuligineux
m’enivrer de toi
vers qui je penche
et puis rester coi
devant la page blanche
écrire une romance
n’est pas de la frime
c’est jouer de l’assonance
faire chanter la rime
le vertige qui étreint
devant la page vide
doucement s’éteint
je redevient lucide
je m’enivre de mots
me soûle de paroles
et me délivre de maux
avec cette barcarolle.
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Par Gerard63 le 28 Octobre 2021 à 07:19
Au clocher de l’existence
les battements du temps
égrènent leur sentence
Il est des heures noires
où l’on crie, on se fâche
on n’a que des déboires
Le glas sonne le deuil
qui étreint le coeur
et mouille l’oeil
Mais il est des heures bleues,
nirvana éphémère
où l’on est heureux
Le bronze ou l’airain
rythme nos émotions
mais ne dit pas si demain
nous donnera l’absolution
Au clocher de l’existence
les battements du temps
égrènent leur sentence...
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Par Gerard63 le 11 Octobre 2021 à 09:03
À travers les volets
suinte une lumière
genre feu follet
de la sorcière.
Bruit de poubelles
entrechoquées
et lueur irréelle
je suis interloqué
Depuis 5 heures
accrochée à la benne
une équipe de ripeurs
déjà à la peine.
Les poubelles sont pleines
de nos débris de vie
nos existences vaines
les ont bien remplies.
Et sans barguigner
travailleurs de l’ombre
sans vous indigner
vous ramassez nos décombres.
Émergeant de la brume
un monstre délétère
tout chargé de grumes
traverse la ville d’Ambert
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