Avec une constance remarquable, Nénesse et son calife Fillion accentuent une politique suicidaire : asphyxier la croissance, ce qui nous conduit inexorablement dans une spirale de récession.

Prendre 12 milliards aux ménages, c'est bloquer la consommation, qui tuera à son tour la production, et donc la croissance, cette fameuse croissance que notre Zébulon jurait d'aller chercher avec les dents…

A contrario, la Belgique sans gouvernement n'a pas osé prendre de mesures d'austérité, et … son PIB a connu une hausse de 0,7% au deuxième trimestre !

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Quel que soit votre degré de confiance (ou de méfiance…) envers Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle, je vous invite à lire son analyse de la crise financière qui secoue l'Europe actuellement.

C'est le plus important dans son billet du 18 juillet, même si son incursion dans le monde culturel, en Avignon, n'est pas dénuée d'intérêt. Il termine par un avis pertinent sur les sondages, qui donne à réfléchir sur les méthodes des instituts spécialisés...

http://www.jean-luc-melenchon.fr/2011/07/18/d%E2%80%99avignon-vers-la-crise/

Bonne lecture !

Luc Ferry, prof de philo de son état, ou feignant*¹ de l'être, n'est  plus la cible des media : le grand cirque médiatique fait maintenant de l'audimat avec les rocambolesques aventures de DSK*², éclipsant du même coup des événements de vraie politique, comme l'augmentation de la durée de cotisation pour avoir droit à la retraite, le départ de bateaux pour Gaza, la détention illégale de Salah Hammouri dans les geôles d'Israël, ou encore l'essor des forces du Front de Gauche.

 Je veux parler ici des meetings du Front de Gauche : celui de la place Stalingrad, à Paris, qui a connu un énorme succès, avec 6000 participants, soit 3 fois plus que ce qui était prévu par les organisateurs. Pour celui-là, je vous renvoie au blog de J.-Luc Mélenchon, pour en savoir plus.

Celui aussi de Clermont, le 4 juillet, sous la houlette de la fondation Copernic, qui a connu un plus maigre succès, avec seulement 350 personnes, malgré la présence de "pointures" comme Pierre Laurent ou Martine Billard.

Il serait bon de s'interroger sur le manque d'enthousiasme de nos camarades, et de faire l'analyse de cette opération manquée.

Les causes sont sans doute multiples : pas assez d'engouement pour un porte-parole du Front qui n'a pas été retenu par la majorité communiste puydômoise ? Présence de représentants du PS et d'EELV, partis qui aiment s'appuyer sur notre force militante, mais ne rechignent pas à nous attaquer dans bon nombre d'élections ?

Ce serait alors le signe que le Front de gauche n'a pas encore pris racines dans notre département.

Cela veut dire aussi que notre électorat, et nos militants, ne sont pas près d'être emmenés là où ils ne veulent plus aller, une alliance de sommet.

 *¹ : du verbe feindre, qu'alliez-vous imaginer ?

 *² : on croyait que c'était fini, banon…

Un lieu pour débattre et échanger nos expériences :

http://reseau.dynamique-frontdegauche.fr/

Ainsi donc, retranché dans sa région gauloise, l'Arverne a repoussé le César qui voulait prendre la tête des armées antilibérales, pour choisir l'Obélix local (pardon, Dédé …)

L'auvergnat serait-il plus fin dans son analyse que les milliers de cocos qui ont choisi l'autre tribun, ou bien seraient-ils plus … sentimentaux ?

Toujours est-il que maintenant, l'heure est à l'union. Un travail colossal nous attend, convaincre nos amis, nos voisins, nos parents, que pour enrayer le désastre en cours, il faut l'union de tout ce que le pays compte de forces antilibérales.

Partisans, associatifs, syndicalistes, libertaires, écologistes, mais aussi personnalités de la société civile, hommes et femmes de bonne volonté, il n'en manque pas pour en finir – enfin – avec cette économie libérale qui ravage non seulement notre pays, mais aussi toute l'Europe.

J'en appelle également (et particulièrement) aux 47 membres de la section d'Ambert du PCF qui se sont mis à jour de leurs cartes et cotisations pour aller voter, de prendre part à la campagne qui s'annonce.

Si tout le monde se retrouve sur le terrain, on pourra faire du bon boulot.